mercredi 30 septembre 2009

Après la fête, place au PV

Le compte-rendu du dernier conseil communal continue avec la question essentielle de la désignation d'un groupe de travail (GT) destiné à l'élaboration du PCM, le monstre du Loch Ness, pardon, le plan communal de mobilité.

Enfin ! Aaaah!

Dont les membres seraient des conseillers communaux... ooooh!

Où sont les autres acteurs de mobilité, bien plus compétents que les collectionneurs de grosses cylindrées ou même de 4X4 de la majorité?

Ce thème mérite un groupe à la hauteur du GT Inondations, invitant les acteurs et les experts en la matière. Avec des conseillers puissamment motorisés, ce GT risque de n'être qu'une chambrette d'entérinement des couleurs des zones de stationnement.

On peut espérer une présence régionale, considérant la création d'une future agence régionale de stationnement. Enfin on peut rêver d'un dialogue de l'Olivier régional avec la majorité PRL-FDF-CDF-IC-PS et consorts pour l'intérêt général et non particulier.

mardi 29 septembre 2009

Efficacité!

Les lieux furent investis par les tentes et les podiums au dernier moment et aussitôt les flonflons éteints, la place libérée!

Cook & Book pèserait-il plus dans le coeur des autorités communales que les commerçants et riverains de la Place Saint-Lambert?

Eux qui, des années durant, ont du subir l'indolence d'une installation 'op z'n gemakske' de la place.

La question mérite d'être posée.

lundi 28 septembre 2009

Fêtes Romanes, bilan mitigé...

Les Fêtes ont, heureusement, attiré la grande foule, carton plein pour les stands présents. Les commerçants, mais aussi les ASBL qui ont eu leur 'artère' dans la rue Neerveld.

Wolu-culture a su gérer le déménagement, mais...

Les spectacles de rue furent certes intéressants mais d'aucuns les comparaient avec les prestations du Magic Land, plus spontanées. Les podiums ont le désavantage de ne pas exploiter le dénivelé du terrain, ce qui pose des problèmes de vision et d'audition aux enfants et aux PMR.

J'espère certainement ne pas vivre chaque année un clone de Chassepierre au sein de Cook & Book, qui ne devra pas se plaindre d'aubettes de boisson houblonnées et de sandwiches boudin avec ou sans sauce, alors que les terrasses peu taxées ont fait le plein tout au long du week-end, pour des gens de bonne famille s'entend.

Allons! je ne boude pas mon plaisir à féliciter Wolu-Culture qui a su amener une certaine forme de contestation sociale et gustative dans le Temple du Wolubilis-Cook&Book, la bière-hot-dog, face au vin-dégustation. Tout le monde y a pris ce qu'on lui proposait, et autant assumer que mon verre de vin blanc à l'apéro de Bourgmestre fut aussi bien une jouissance gustative qu'un marquage de territoire de l'oeil du Tigre.

Je lève ce verre à de nombreuses fêtes romanes, pour une excellente organisation, mais surtout pour que cet événement perdure et évolue dans l'écrin que nous payons dans nos taxes.

vendredi 25 septembre 2009

Demain, les Fêtes Romanes à Wolubilis

Déménagement d'un événement qui tourne en rond depuis un certain temps. Toujours les mêmes 'artisans' (qui bénéficient maintenant de Dimanche au Square de Meudon), des artistes de rue qui 'animent' depuis longtemps les interludes.

A part ce changement géographique, peu d'innovation, surtout si on parle aux vétérans.

A voir ce week-end, si il faut réinventer un événement-phare ou si la flamme s'est ranimée...

jeudi 24 septembre 2009

Que d'ASBL à Woluwe!

Et finalement on s'y perd, lors des débats sur les subsides aux 'associations diverses', la confusion était patente entre Wolu-Culture, le Village Culturel, ou le Comité Culturel.

MM. Ide (Ecolo) et De Plaen (cdH) ont mis le doigt sur cette confusion des genres, sur le rôle du conseil communal et des CA de ces ASBL, sur les baisses de recette, sur un chiffre d'affaire en hausse par rapport à un budget en baisse. M. De Plaen a, justement, insisté sur l'absence d'un rapport d'exploitation et sur une vision d'avenir, pas de projets, la gestion semble se faire au coup par coup. Il a critiqué l'occupation privée de Wolubilis.

En clair, un centre culturel payé par les habitants de Woluwe cherche sa rentabilité par la location de ses salles à des événements privés ('events' ou 'incentives' pour les initiés). On se retrouve très loin des Chantiers du Temps Libre, les prix prohibitifs y sont pour quelque chose...

On peut perdre son âme, mais là cela ressemble à un larcin avec des commanditaires, des receleurs et un gendarme corrompu!

mercredi 23 septembre 2009

Cohérence de la zone de police

Au point 4 du conseil communal figurait un amendement du règlement général de police de nature à assurer une cohérence dans la zone Monty, en gros une amélioration qui permet de faire un PV d'infraction valable aussi bien administrativement que 'policièrement'. Une proposition qui harmonise les bonnes pratiques sur la zone qui comprend Woluwe-Saint-Pierre et Lambert + Etterbeek.

C'est légal, efficient; mais je reviendrai sur des pratiques moins efficaces.

A demain pour la suite du conseil de lundi soir...

mardi 22 septembre 2009

Au théâtre ce soir.

Bien avant Wolubilis, Woluwe disposait d'un lieu d'exercice aux métiers de la scène: clowns, funambules, comédiens et dramaturges se produisent une fois par mois au conseil communal.

J'ai décidé d'en assurer la critique artistique.

Chacun peut regretter la retraite de Georges Désir, dont les envolées lyriques, mais surtout les contes de l'Oncle Georges, ont endormi nombre de conseils à la manière des fables des 1001 nuits de Shérazade.

La technique Maingain s'affine, le conseil s'affadit, les dialogues dramatiques disparaissent. Plus de 'Vous êtes un caractériel M. Ide !(O. Maingain) - Vous êtes un psychorigide M. Maingain !(B. Ide)'. Ces déclarations à l'emportée avaient une portée politique assez faible, mais ponctuaient l'assemblée de rires plus ou moins étouffés.

Bref, lundi ce fut soporifique, tout bénéfice pour celui qui prend la peine d'y assister, mais surtout de le commenter, avec la nostalgie des Monthy Python's.

Le travail en commission, préalable à toute présentation en séance pleinière allège l'agenda de celle-ci, ouf : plus de séance marathon jusqu'à potron minet, mais ce travail préparatoire, inconnu du supposé public, rend la séance totalement illisible à un citoyen qui aurait vu une lumière allumée et serait entré.

Dès lors, le contrôle démocratique y perd beaucoup, puisque les points discutés, âprement je l'espère en commission, sont simplement soumis à approbation, sans débat. Un quidam n'y comprend rien, qu'il se rassure, un observateur attentif de la politique communale aussi.


Allez! demain, les trucs pour décoder cette info sans com' si le créateur de ce blog n'a rien d'autre à se mettre sous la dent (c'est un tigre, ciel !).

Je vous quitte avec un message de soutien aux policiers qui ont du constater le décès d'un bébé et d'une grand-mère, assister à la détresse d'une jeune mère blessée mais qui ont communiqué les indices essentiels à l'arrestation d'un jeune criminel. Une pensée pour les victimes, mais aussi pour ce jeune agresseur déboussolé qui a commis l'irréparable, un appui à une action policière efficace.

A Woluwe-Saint-Lambert, vivier d'associations, un tel drame est ressenti de manière particulièrement sensible.

A demain

lundi 21 septembre 2009

Un massacre lourd de sens pour le monde

Je désire vous livrer cet article (via Actu24.be), qui parle d'une question vitale pour notre Terre, sans abeilles, pas de pollinisation, sans pollinisation, pas de récoltes, sans récoltes, c'est la famine.

Mais où vont les abeilles ?

Les colonies d'abeilles s'effondrent , les abeilles ne reviennent pas à la ruche, mais on ne retrouve aucun cadavre... Les experts y perdent leur latin.
Mystère chez les apiculteurs : depuis plusieurs années, des colonies entières d'abeilles s'évanouissent dans la nature et ne rentrent pas chez elles, laissant leur reine se débrouiller quasiment seule dans la ruche abandonnée.
Les scientifiques présents au congrès mondial Apimondia à Montpellier se perdent en conjectures. D'autant que l'absence de cadavres d'abeilles à proximité des ruches ainsi désertées complique l'enquête.
Aux États-Unis, les chercheurs parlent d'un « syndrome d'effondrement des colonies » (Colony collapse disorder, CCD).
En 2007 et en 2008, les États-Unis ont perdu 36 % de leurs colonies d'abeilles. Et les pertes liées au CCD ont encore atteint 30 % au cours de l'hiver 2009, a indiqué à Montpellier Dennis van Engelsdorp, coordinateur d'un groupe de travail américain sur la question.
Pesticides, maladies, virus, agriculture intensive, de multiples causes peuvent expliquer la disparition des abeilles.
Mais « le CCD est une manifestation particulière des troubles de l'abeille », explique le chercheur français Gérard Arnold, président du comité scientifique du congrès Apimondia.
« Les colonies s'effondrent, les abeilles ne reviennent pas à la ruche et on ne retrouve pas d'abeilles mortes », indique-t-il.
« Dans les autres cas, on voit les colonies s'affaiblir peu à peu et on trouve des abeilles mortes autour de la ruche », ajoute-t-il.
Les experts européens considèrent que le syndrome d'effondrement des colonies pourrait être le résultat d'une combinaison de causes.
Pour le docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur à Orléans (centre), « le CCD est la conséquence d'un affaiblissement général des colonies d'abeilles, c'est l'étape ultime ». Cherchez le coupable Mais il désigne un coupable : « depuis des milliers d'années, les abeilles se sont très bien accommodées des parasites et des maladies, ce qui est nouveau c'est ce qui a été introduit par l'homme : les neurotoxiques. Si les abeilles ne reviennent pas à la ruche, cela veut dire qu'elles ont rencontré en cours de route quelque chose qui les a tuées », explique-t-il.
Ainsi, après avoir butiné des tournesols traités au niveau des semences par des pesticides neurotoxiques, les abeilles présentent des « comportements anormaux, elles sont prises de convulsions », indique-t-il.
« Les pesticides affaiblissent les colonies et des agents pathogènes en profitent », renchérit Marc-Édouard Colin, docteur vétérinaire et chercheur à Montpellier.
Et pour expliquer la disparition des insectes, il rappelle que « certains insecticides peuvent désorienter les butineuses qui se perdent et ne reviennent pas à la ruche ».
Des scientifiques américains de l'Université Columbia (New York) ont de leur côté montré dans une étude parue en septembre 2007 qu'un virus était impliqué dans la disparition massive des abeilles.
Il s'agit d'une variante du virus baptisé IAPV (Israeli Acute Paralysis Virus) qui paralyse les abeilles. L'IAPV était le seul micro-organisme présent dans quasiment tous les échantillons provenant des ruches affectées, ont-ils souligné.
« Ce qui ne veut pas dire que l'IAPV soit la cause de ce phénomène de disparition, c'est juste un indicateur d'affaiblissement », fait remarquer Jean-Marc Bonmatin qui estime « urgent de faire quelque chose contre les neurotoxiques, sinon on va dans le mur ».