D'ici à 2020, le Bureau du Plan prévoit 170.000 habitants en plus à Bruxelles. Principalement par un apport migratoire, mais aussi grâce à une population plus jeune et plus féconde que dans le reste du pays.
Il faudra bien loger tous ces gens, nous voyons dès à présent 'fleurir' les grues de chantier dans toute notre Région. Et les dernières informations recueillies sur des projets récents convergent vers une conclusion alarmante: la pression immobilière est telle que la Région semble prête à accepter n'importe quoi, à condition qu'un nombre suffisant de logements soient construits.
Au risque de sacrifier autant la qualité de vie des habitants actuels que celle des nouveaux arrivants: espaces verts largement grignotés, équipements collectifs inexistants, création de futurs conflits de voisinage. Certains quartiers deviennent des cités-dortoirs sans cohésion sociale.
Cette capitulation régionale au court terme et sans aucune vision urbanistique pourrait amener une conséquence particulièrement perverse pour les riverains de zones de réserves foncières privées ou communales: une concurrence effrénée entre les communes pour attirer les projets au meilleur ratio habitants/m². Qu'importe la valeur architecturale du projet, tant qu'il nous amène un maximum de personnes soumises à l'IPP!
Le plateau Konkel en est un triste exemple: de nouveaux lotissements sans aucune nouvelle voirie de désenclavement, sans adaptation des égouts, comment s'étonner ensuite des problèmes de mobilité et d'inondations des quartiers en aval.
Qui s'étonnera encore de l'insulte typiquement bruxelloise: schieven architek ! Ici on peut parler de schieve poletiek!
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