J'ai à dénoncer le discours laxiste des autorités au sujet de la sécurité à Bruxelles. Une récente carte blanche dans Le Soir décrivait d'une manière limpide le malaise qui assaille beaucoup de concitoyens à Bruxelles: ces quartiers où de jeunes ados ont pris le pouvoir.
Le message officiel est qu'il n'y a pas de zones de non-droit à Bruxelles, alors que l'on sait que les policiers eux-mêmes doivent courber l'échine devant des jeunes qui ne craignent pas une justice lente et passive. Une 'promenade' dans certains quartiers apporte un démenti cinglant à cette prose lénifiante.
Qu'est-ce qui pourrait changer cette atmosphère glauque? La bataille des sièges entre Strasbourg et Bruxelles. Etonnant, n'est-ce-pas, mais l'intervention du chef de groupe du PPE au Parlement Européen suite à des agressions de membres des institutions européennes à Bruxelles et le manque criant de réponse des autorités belges s'inscrit clairement dans l'optique de la bataille des sièges entre Bruxelles et Strasbourg.
En clair, nous avons intérêt à améliorer la sécurité des européens si nous voulons garder le siège de l'Union à Bruxelles. Qui s'en plaindra!?! Entre la manne européenne et les adeptes du 'nique ta mère, fils de pute', mon choix est vite fait. Et cette réponse sécuritaire profitera au plus grand nombre.
La balle est dans le camp de l'Olivier, cette plante un peu naïve...
jeudi 8 octobre 2009
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