Comme dans d'autres domaines (p.ex: les crises financières), nous pèchons actuellement par un manque de mise en perspective historique. Nous sommes piégés par l'instantanéité qui marque notre société. Le gsm ou internet sont passés par là, qui nous permettent d'être informés en permanence, j'en fais l'expérience en écrivant ces lignes, directement postées sur la toile.
De quoi discute-t-on, d'un problème d'agenda en fait, quand pousser l'interrupteur pour basculer vers une autre production électrique? Comme si cela décrètait, comme un enfant qui allume la lumière ou l'éteint et croit avoir le pouvoir sur les choses. Arrêtons d'infantiliser et analysons ce dossier crucial.
Clairement, nous ne sommes pas prêts à quitter le nucléaire, les alternatives sont déficientes. On a donné une date, sans mettre tout en oeuvre pour respecter le 'deadline'. Pourtant la décennie prochaine nous fera connaître une révolution douce sans précédents: plus d'ampoules à incandescence, des toits couverts de panneaux solaires, des éoliennes dans tous les coins, la performance énergétique de tout l'électro-ménager clairement notée, etc...
Nous avons un Bureau du Plan performant, qui peut établir des prévisions fiables, est-il impensable que ce fameux pic qui nous donnerait l'indication d'un basculement hors du nucléaire ne serait pas identifiable? Poser la question permet d'imaginer une mise en oeuvre souple et imaginative: mettre en relation les incitants à l'économie ou à la production d'énergie (coûteux en déductions fiscales et primes publiques) et le coût du maintien de centrales nucléaires vieillissantes. Jusqu'au basculement au vu du ratio coût-bénéfice.
Voilà une autre approche non-dogmatique du problème de notre indépendance énergétique, qui actuellement, n'est pas assurée (je parle de notre indépendance).
samedi 3 octobre 2009
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